Son abrogation par le nouveau Gouvernement dès sa prise de fonction était nécessaire et justifiée.
Mais les difficultés quotidiennes d'intégration ne concernent pas que les étudiants étrangers, il faut le dire. Elles affectent tout autant les étudiants de nationalité française – française à part entière et entièrement à part – qui sont originaires de Martinique, de Guadeloupe, de Guyane, de La Réunion, de Mayotte, de Polynésie, de Kanaky. S'agissant des élèves infirmières, très nombreuses, en provenance des Antilles, je dois signaler que leur accueil est souvent difficile et sujet à caution dans les écoles spécialisées de Belgique, mais aussi, malheureusement, de France. Et je veux dénoncer ce fait qui va jusqu'au harcèlement moral et à des humiliations en tous genres. C'est extrêmement grave !
À la suite du débat que nous avons aujourd'hui, viendra en discussion à l'Assemblée nationale un projet de loi sur 1'immigration dont nous attendons beaucoup.
Certes, le Gouvernement a défait dès son arrivée quelques-unes des mesures les plus détestables mises en oeuvre par la droite – la droite la plus réactionnaire.