Mais il faut voir, au-delà, dans l'espace économique et culturel de la francophonie. Parlons clairement : l'Afrique de demain peut connaître, l'Afrique connaît déjà, un développement économique extraordinaire et durable. Chacun l'a compris, la Turquie, la Chine, le Brésil… On peut discuter des moyens parfois contestables employés par certaines nations à l'égard de l'Afrique, mais les États d'Afrique sont en droit de discuter avec qui bon leur semble. Alors, que voulons-nous ? Que ces échanges aient lieu en français ou en anglais ? Car si nous faisons venir des cadres chinois, des ingénieurs chinois, des chercheurs chinois, ou turcs, ou brésiliens, ou issus de tous ces pays émergents dont nous parlons, quelle sera notre plus grande force, demain, dans la coexistence des grandes aires linguistiques ? C'est notre langue.