De plus, cette précarité n'est pas sans effet sur l'engorgement des structures d'hébergement d'urgence. Celles-ci, et de façon dramatique dans mon département, ne sont plus capables d'accueillir les familles qui se retrouvent à la rue.
Je suis bien consciente de m'écarter du coeur du sujet, mais il me semble néanmoins nécessaire et primordial de vous relayer le cri d'alarme des familles et des structures d'accueil face à cette situation préoccupante, préoccupante par les conditions de vie des familles et par le nombre de personnes concernées.
Une solution à très court terme et une réflexion sur la restructuration de l'hébergement d'urgence sont à mettre en oeuvre sans délai.
Je reste convaincue que, comme pour les files d'attente à la préfecture, les demandes d'hébergement d'urgence diminueront si la situation des étrangers est sécurisée, notamment par l'octroi d'un titre de séjour pluriannuel.