Je félicite à mon tour notre rapporteur. Les différences entre le texte que nous avions adopté et celui du Sénat étaient certes importantes, mais elles n'étaient pas insurmontables. Les différentes « moutures » du texte nous avaient au demeurant permis d'identifier les points où se cristallisaient les oppositions. Les compromis annoncés par le rapporteur pourraient donc réunir une large majorité. Je retirerai pour ma part mes amendements sur l'élection au suffrage universel direct des conseillers à l'AFE, puisqu'un compromis semble avoir été trouvé avec le Sénat en échange du rétablissement de la dénomination d'Assemblée des Français de l'étranger – que j'avais souhaité en première lecture.
Reste à trancher le débat sur les circonscriptions. Il est surprenant que ce texte qui ne concerne qu'une petite partie de la représentation nationale suscite autant de discussions. Le faible taux de participation enregistré lors des élections législatives partielles du week-end dernier doit néanmoins nous inciter à bâtir un texte cohérent, que nos compatriotes établis à l'étranger puissent s'approprier. En effet, la question posée est bien celle de la participation démocratique et de l'expression du suffrage. Ces Français qui ont choisi de vivre ailleurs doivent pouvoir se reconnaître dans le nouveau dispositif – ce que l'évolution chaotique du texte ne semblait guère favoriser jusqu'à présent. Puissions-nous le leur permettre !