Le découpage des circonscriptions est un des points sur lesquels s'est cristallisé le désaccord entre le Sénat et l'Assemblée nationale.
Mon amendement se borne à reprendre la proposition initiale du Gouvernement qui, parce qu'elle tient compte du découpage actuel, n'aurait pas pour effet d'aggraver, aux yeux des Français établis hors de France, la complexité du paysage électoral – cause probable, parmi d'autres, de la faible participation aux scrutins. Elle me paraît donc plus cohérente.
À l'inverse, un découpage en cinq circonscriptions était inenvisageable dans la mesure où leur taille, même s'agissant d'une élection indirecte, n'aurait pas permis aux candidats de faire campagne. L'Assemblée nationale et le Sénat semblent aujourd'hui se diriger vers une solution plus raisonnable, celle d'un découpage en quinze circonscriptions. Je retire donc l'amendement, quitte à le redéposer en séance publique si le compromis finalement obtenu ne me semblait pas satisfaisant.