Intervention de Philippe Wahl

Réunion du 12 juin 2013 à 16h15
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Philippe Wahl, président du directoire de la Banque postale :

Rien ne l'en empêche, mais plutôt que de créer une société de crédit foncier, nous utilisons celle qui existe déjà, qui est propriété publique de l'État et qui dispose déjà d'un réseau et de l'expérience du métier. C'est bien ce qui fait la différence entre un modèle pur et idéal – la banque et son véhicule de refinancement – et la réalité – qui consiste à utiliser la société de crédit public préexistante.

Nos clients, les collectivités locales, sont en bonne santé et la dimension du risque à laquelle, nous les banquiers, sommes très attentifs est bonne dans les collectivités locales françaises. Certes, la dette a fortement augmenté en valeur absolue depuis 2000, mais en proportion du PIB, elle reste stable aux alentours de 8 %. Le risque est donc faible et le potentiel de développement réel.

Mais l'avenir sera compliqué en raison de la baisse des dotations de l'État prévues en 2014 et 2015 ; en outre, le levier fiscal sera plus difficile à mettre en oeuvre dans un certain nombre de collectivités locales tandis qu'existera une pression à la hausse des dépenses. Pour autant, nous pouvons affirmer qu'un an après le lancement de cette opération qui vise à structurellement rééquilibrer le financement des collectivités locales, le dispositif est désormais en place. La création de la SFIL, désormais opérationnelle, est le deuxième volet du succès de l'opération après l'investissement de La Banque postale.

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