Intervention de Philippe Wahl

Réunion du 12 juin 2013 à 16h15
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Philippe Wahl, président du directoire de la Banque postale :

En France, La Banque postale est la seule banque surliquide, c'est-à-dire ayant plus de liquidités qu'elle n'accorde de crédits, en raison des milliards de chèques postaux qu'elle détient. Comme elle a moins de crédits qu'elle n'a de dépôts, elle place ces sommes. Ce n'est pas du trading, car nous ne profitons pas de ces opérations pour spéculer, mais nous devons bien faire quelque chose de ces sommes, ne serait-ce que parce que des millions de clients nous les confient. Les opérateurs de marché – je ne veux pas les appeler autrement – font cela, et comme ces montants se situent entre 30 et 40 milliards d'euros, il faut qu'ils soient donc un peu plus de deux ou trois. Chacun est rassuré qu'il y ait au sein de La Banque postale une direction des opérations financières encadrée par la direction générale et soumise, bien entendu, au contrôle de notre direction des risques, de notre inspection générale et de l'Autorité de contrôle prudentiel. Nous n'exerçons aucune activité spéculative et n'investissons pas par exemple dans les matières premières alimentaires. Nous devons nous occuper de nos liquidités excédentaires, mais nous n'avons pas de banque de financement et d'investissement : sans que nous ayons choisi de communiquer sur cette question, les Français savent bien que nous sommes une banque grand public et une grande banque de détail.

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