Je serai moins optimiste : je constate que, pour le moment, l'intervention de la Caisse des dépôts, prévue à hauteur de 4 milliards d'euros par an, demeure très limitée, car depuis près de six mois, le Trésor s'ingénie à tout faire pour que cette enveloppe ne soit pas opérationnelle. Il était contre l'idée, puis contre le montant, puis contre le taux ; il s'est battu sur tout : l'éligibilité, la finalité, les taux. C'est le Trésor, et non la Caisse, qui décide de l'utilisation des fonds d'épargne : pour nous, commissaires aux Finances, le problème est réel et sérieux. En revanche, il est vrai que les banques privées sont bien revenues sur le marché, que La Banque postale monte en puissance et qu'en 2013, année préélectorale, et en 2014, le besoin de financement des collectivités sera moins important.