La plupart de ces prêts ont été conclus avant la crise, entre 2005 et 2007, sur des durées de vie longues, voire très longues. Les échéances courent donc encore sur quinze à vingt ans. L'expérience montre la volatilité des formules sous-jacentes associées à ces calculs. Sur les quinze à vingt années à venir, le risque n'est pas négligeable pour les collectivités qui souhaiteraient attendre. Pour la catégorie non activée, nous conseillons aux collectivités de transformer leurs prêts structurés en prêts à taux fixe, surtout en raison des taux actuels, particulièrement bas. Transformer un prêt structuré en taux fixe ne coûte actuellement que 50 points de base, ce qui n'est vraiment pas beaucoup. Dans le respect de l'autonomie des collectivités, nous ne pouvons que leur conseiller de transformer leurs prêts structurés.