Merci, monsieur le ministre, de votre engagement, en particulier sur le décret d'application des articles 58 et 59 de la loi DALO. Je pense que notre administration est parfois bien sévère à l'égard de ces personnes en leur infligeant des pénalités sous prétexte qu'elles ne sont pas revenues en France au bout de six mois et deux jours, quand bien même elles étaient restées au pays pour cause de maladie.
S'agissant des carrés musulmans, une proposition de loi du Sénat discutée il y a trois ou quatre ans n'a pas arrangé les choses. Il me semble nécessaire de revoir les dispositions en la matière.
Certes, la mobilisation du tissu associatif pour l'accès aux droits de nos migrants âgés est une très bonne chose ; néanmoins, cela ne suffira pas, car ces derniers souffrent avant tout d'un problème de langue. Ne peut-on imaginer des conventions entre notre pays et les trois pays du Maghreb et le Mali, afin que leurs consulats collaborent avec nos centres d'action sociale pour remédier à ce problème ?
Enfin, un texte sur la cohésion sociale a rendu les actions en matière d'alphabétisation beaucoup plus difficiles qu'auparavant en raison de l'obligation d'appel d'offres, qui prive souvent les centres sociaux de subventions. Il me semble nécessaire de remédier à cette situation.