Associer les consulats est une très bonne idée.
Les associations, notamment d'aide à domicile, peuvent jouer un rôle d'interface, voire de médiation entre les migrants âgés et les services sociaux et les administrations. Elles sont à même d'identifier les besoins des migrants âgés, surtout ceux qui résident en foyer. Dans le cadre de la politique de la ville, il faudra conforter dans leur rôle les cafés sociaux, mais également les médiateurs des associations – en particulier au regard de leur financement –, dont certains parlent la langue des immigrés.
Il convient de repenser la question du logement en imaginant des parties communes, de convivialité et de socialisation, afin de maintenir le lien entre ces personnes qui avaient l'habitude de vivre ensemble et étaient peu reconnues en dehors de leur travail.
Au final, il faut à la fois aider les immigrés âgés à conserver cette identité qu'ils se sont créée, malgré eux, souvent dans une situation d'isolement et de souffrance, et pallier leur perte d'autonomie en maintenant ce lien social avec les autres personnes âgées et la vie sociale dans les quartiers.