Monsieur le ministre, merci pour votre volonté de promouvoir des avancées.
Votre souhait de voir sanctuarisés les crédits des associations marque la reconnaissance de leur rôle et de leur travail auprès de nos immigrés âgés.
Je salue également votre engagement sur la publication du décret d'application des articles 58 et 59 de la loi DALO.
Je voudrais faire une remarque sur l'implication des consulats, même si celle-ci fait consensus. En effet, il ne faudrait pas que les personnes immigrées âgées, qui aujourd'hui sont isolées et confrontées à de grandes difficultés, passent « sous la coupe de certains » – le risque existe. Il convient donc d'être très vigilant en matière de conventions. Pour ma part, je suis favorable à un service de l'État français, à l'image des services aux migrants qui existaient autrefois dans nos départements et qui ont totalement disparu – ils sont aujourd'hui remplacés par les associations.
Enfin, si les foyers présents dans les quartiers populaires feront l'objet d'une rénovation, qu'en est-il des autres ? Vous avez évoqué la réforme de la géographie de la politique de la ville. Des moyens seront-ils dégagés pour rénover les foyers en dehors de ces quartiers ?