Je vous remercie également. Nous sommes très honorés de vous recevoir. Il est exact que nous revenons avec Philippe Lellouche d'un déplacement au Mali et au Niger effectué dans le cadre du groupe de travail sur la sécurité au Sahel qui avait été initié sous l'ancienne législature. La prise de conscience des pays africains sur la situation et ses dangers est totale et amène en conséquence la CEDEAO, vous-même en qualité de médiateur et tous les pays de la zone à se mettre en capacité de trouver des solutions sans que d'autres pays, y compris le nôtre, n'ait une sorte d'exclusivité pour régler les problèmes. C'est un progrès important. La montée en puissance d'organisations comme la vôtre permet aux Africains de régler leurs problèmes par eux-mêmes. Je tenais à le dire au moment crucial où se tiendra après-demain, vendredi 8 juin, la négociation de Ouagadougou qui nous permettra de savoir s'il est possible de tenir la date des élections dans tout le pays et je crois que nous pouvons espérer une issue positive.