Ce n'était pas une question de moyens, car il s'agissait plutôt de grandes orientations mais il est certain que l'hébergement, la formation, l'information nécessitent des moyens. Je pense que pour lutter contre la traite il faut une réelle volonté politique et l'Union européenne l'a puisque c'est une de ses priorités depuis 2008 et chaque présidence tournante a toujours confirmé que la traite des êtres humains était une priorité. L'Union européenne a d'ailleurs adopté une stratégie de lutte contre la traite des êtres humains qui porte sur trois ans, de 2012 à 2013. La volonté, constatée au niveau européen, l'est moins au niveau national.