Oui nous avons pris les contacts et il n'y a pas de blocage. Plusieurs ministères sont concernés : la Justice, l'Intérieur, les Affaires sociales et la santé, les Droits des femmes et l'Éducation nationale, dont les représentants sont rarement venus au groupe de travail hélas.
La difficulté de prendre en charge les victimes de la traite des êtres humains ou les personnes prostituées est liée au fait qu'elles entrent dans le dispositif prévu pour elles par la porte « auteur d'un délit ». C'est leur premier contact avec les institutions, ce qui ne facilite pas les choses, car elles n'ont aucune envie de coopérer et ne se pensent jamais comme victimes ayant des droits et bénéficiaires d'un statut. Le ministère de l'Intérieur soutient que ce délit permet l'identification des personnes et d'avoir un contact qui ouvre sur une prise en charge.