Intervention de Elisabeth Moiron-Braud

Réunion du 12 juin 2013 à 14h00
Délégation de l'assemblée nationale aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes

Elisabeth Moiron-Braud :

Dans le plan précédent, il n'était pas prévu de moyens supplémentaires mais les outils évoluent très vite, il faudra donc s'y adapter. La mesure principale du plan consiste dans la formation de la police et des gendarmes qui sont les premiers contacts de la victime. Bien sûr, cette formation concerne aussi plus largement la police aux frontières, les magistrats, les avocats et les personnels de santé. La formation doit porter principalement sur l'identification des victimes de la traite des êtres humains. Le plus souvent, il s'agit de personnes en situation irrégulière, très vulnérables et isolées, en grande détresse, sans contacts, perçues comme « auteurs » d'un délit et qui ne parlent pas spontanément.

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