Cette protection est-elle liée au dépôt de plainte ? Les enquêtes que j'ai lues montrent que lorsque la police interpelle une personne prostituée, elle ne l'adresse pas vers une procédure d'accompagnement, elle l'interroge sur le proxénète qui la fait travailler. Les services des étrangers des préfectures sont souvent très réticents, voire opposés, à délivrer les titres de séjour auxquels peuvent prétendre ces victimes : elles courent plutôt le risque d'être envoyées en centre de rétention. Comment faire appliquer la loi dans toutes les préfectures ?