Intervention de Philippe Plisson

Réunion du 12 juin 2013 à 16h00
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Plisson :

Le phénomène de métropolisation se traduit par une attractivité croissante dans les plus grandes villes et une concentration de la production de richesses dans ces territoires. Or, grâce au développement des réseaux de transport, les relations entre les grandes métropoles se développent, amenant à la constitution d'archipels métropolitains. Parallèlement, les zones rurales vieillissent, se dépeuplent et surtout, s'appauvrissent. Or la campagne ne saurait être une zone de relégation où seraient cantonnés ceux qui n'ont pas les moyens de vivre en ville.

Ces deux types d'espaces sont complémentaires. Pour autant, l'organisation métropolitaine risque de se mettre en place au détriment de l'arrière-pays, en accroissant la facture territoriale si le monde rural reste géré par des structures balkanisées, et donc souvent inopérantes. Le raisonnement que tenait M. Langevin à propos de Marseille peut s'appliquer à l'ensemble du monde rural – dissensions, difficultés à se regrouper, obstacles qui tiennent davantage à la nature humaine qu'à l'aménagement du territoire qui devrait guider les démarches.

Que penseriez-vous d'une démarche de métropolisation du monde rural, sous forme d'intercommunalités à dimension pertinente, à l'échelle d'un pays ou d'un arrondissement ?

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