Il est vrai qu'à la lecture de ce texte, on peut s'interroger. Que se passerait-il si, demain, la politique d'aménagement du territoire était portée uniquement par le fait métropolitain et donc par la métropolisation ?
J'ai noté, au travers de ce qui a été dit, qu'il fallait de la souplesse. J'observe que, même si ce n'est pas le cas partout, les élus sont capables de prendre des initiatives. Je pense à ceux de Lyon et à ceux de la région Alsace – bien que l'initiative de ces derniers n'ait pas abouti. Reste que nous nous posons des questions sur l'avenir d'un certain nombre de territoires. Peut-être notre commission sera-t-elle amenée, à l'occasion de l'examen de ce projet de loi, à déposer des amendements afin de trouver de meilleurs équilibres.
Certains considèrent que les territoires ruraux n'ont pas d'avenir, d'autres – comme Frédéric Gilli le laissait entendre – qu'ils en ont un. Pour ma part, je pense que ce texte risque de nous amener à une mauvaise lecture de la politique d'aménagement du territoire à mettre en oeuvre. Cela m'inquiète tout particulièrement.