Je tiens tout d'abord à souligner en tant que président du groupe d'amitié France-Roumanie de l'Assemblée que notre groupe se porte bien, même s'il est vrai que la question des Roms peut susciter des problèmes. Il s'agit-là d'un point de dissension dans la longue histoire d'amitié entre nos deux pays. C'est une question où l'on crée trop souvent des confusions et qui se pose à l'Europe entière, à l'Italie par exemple. Le gouvernement roumain aussi a une responsabilité dans l'inertie de la situation des Roms, notamment par son manque d'utilisation des fonds alloués par l'Union européenne pour favoriser l'intégration des Roms. Il me semble que l'affichage d'une volonté et de signaux forts est nécessaire pour éviter que la question des Roms ne parasite nos bonnes relations.