Je commencerai en soulignant ce que vous avez rappelé au sujet de Mme Pécresse, qui semble découvrir aujourd'hui que les déficits n'ont pas été assez réduits. En effet, la nécessité du redressement vient de là, de la situation dont nous avons hérité (Exclamations sur les bancs des groupes UMP et UDI), de ces déficits considérables qui étaient encore supérieurs à 5 % du PIB en 2012, des 600 milliards d'euros ajoutés à la dette publique. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste et RRDP.)
Le désendettement est une nécessité, un impératif. Le Premier ministre ne souhaite pas que la France se trouve dans la situation de ces pays livrés pieds et poings liés aux marchés et qui voient les taux d'intérêt augmenter. Nous le refusons, et c'est pourquoi nous tiendrons les 3 % de déficit en 2013.
Les mots justice et efficacité vont ensemble. Nous avons décidé d'orienter ce budget vers la consommation des ménages populaires et des classes moyennes,…