Monsieur Paul Giacobbi, vous m'interpellez sur la sécurité en Corse. Tout d'abord, je veux adresser un hommage aux préfets de Corse, représentant l'État sur le territoire, et aux forces de l'ordre qui accomplissent sur l'île un travail difficile : ils ont besoin du soutien de la représentation nationale. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et RRDP.)
Vous avez raison : il faut adresser un message simple et clair à la Corse : la République ne vous oublie pas et le Gouvernement ne vous abandonne pas.
Le dispositif proposé à Marseille, sous l'autorité du Premier ministre, ne peut pas être simplement transposé en Corse. Vous avez rappelé avec raison les exécutions qui ont eu lieu ; il y a encore quelques jours, le 12 septembre, à Castirla, trois hommes ont été exécutés. Mais la Corse a ses caractéristiques et la réponse du Gouvernement, vous avez là aussi raison, doit être au plus près de la réalité du territoire. Je me déplacerai bientôt sur l'île avec la garde des sceaux (Rires et exclamations sur les bancs du groupe UMP)…