La quatrième proposition tient à la dynamisation de la filière bois. Nous en avons largement parlé hier et aujourd'hui.
La rareté de la ressource impose une hiérarchisation des usages pour une meilleure valorisation. On l'a beaucoup dit pour le bois ; la même logique prévaut dans le monde des déchets : il faut privilégier un recyclage des matières en premier lieu, et envisager une destruction de la matière par méthanisation uniquement dans un second temps. Quels sont les choix autres que l'énergie, et quelle énergie retenir le cas échéant ?
Le souvenir de la bulle du photovoltaïque est encore cuisant : il nous rappelle les dangers d'effets d'aubaine. Le système de soutien public nous semble globalement adapté aux besoins, donc propre à empêcher un emballement.
Enfin, les aides sont fréquemment offertes au moment de la construction des infrastructures. C'est notamment le cas pour le Fonds Chaleur. Or nous voyons bien que les difficultés de la filière se situent en amont. La répartition des subsides publics doit être réalisée tout au long de la chaîne de production pour ne pas laisser de côté son premier maillon.