Ce n'est pas le traité qui nous impose d'équilibrer nos comptes publics, mais la volonté de ne pas nous laisser dicter notre politique par les marchés financiers et de retrouver des marges de manoeuvre. Il n'est pas acceptable que le premier poste du budget de l'État soit le remboursement des intérêts de la dette. Si nous voulons financer nos priorités, c'est-à-dire l'éducation, la recherche, l'emploi, la sécurité, la justice, le logement et la santé, alors il faut choisir, et la gauche a choisi ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
J'entends encore demander ce qui a changé depuis le mois de juin, puisque le texte du traité est identique. Mais tout a changé !