Je la salue pour son honnêteté politique. Premier ministre, vous disiez alors : « Je suis à la tête d'un État en faillite. » Mais, au même moment, le Président de la République adoptait une tout autre ligne politique en allant dire à Bruxelles au président de la Commission européenne qu'il allait s'exonérer des obligations de la France – un maximum de 3 % de déficit et de 60 % de dette par rapport au PIB – pour provoquer un choc de croissance en France. Vous avez alors fait voter la loi TEPA qui a fait des cadeaux au plus riches. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Cela ne vous a pas dérangé, monsieur Fillon, puisque vous êtes resté cinq ans à Matignon pour appliquer une autre politique que celle à laquelle vous croyiez. Finalement, nous n'avons pas eu la croissance et les comptes publics se sont dégradés, et ce que nous avons aujourd'hui, c'est votre héritage : 600 milliards d'euros de dette supplémentaires. Voila votre responsabilité ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
Aujourd'hui les choses changent en France (Exclamations sur les bancs du groupe UMP),…