On peut dire – c'est une litote – qu'il n'y a pas là un progrès de la démocratie. Fin 2011, Mme Angela Merkel a déclaré : « Il nous faut une démocratie conforme au marché. » Mieux vaudrait inverser l'ordre des facteurs et dire : « Il nous faut des marchés conformes à la démocratie. »
Ensuite, ce traité prévoit une réduction très – trop – accélérée du déficit public, qui peut paraître inadaptée à la conjoncture actuelle, marquée par la stagnation de l'économie pendant trois trimestres consécutifs et par l'ampleur du chômage. Dans une telle conjoncture, l'austérité budgétaire à marche forcée risquerait d'agir comme un carcan bloquant la croissance…