Nous devons faire preuve d'une nouvelle ambition pour notre commerce extérieur. Les 70 milliards d'euros de déficit en 2011, après dix années de dégradation de notre compétitivité externe, sont le résultat du laisser-faire et du laisser-aller. C'est le contraire de l'état d'esprit qui anime mon Gouvernement. Une véritable diplomatie économique sera mise en place.
La Chine ou d'autres pays émergents conserveront durablement une compétitivité liée à un coût du travail très faible, avec laquelle nous ne pouvons pas et nous ne voulons pas rivaliser. Pour préserver les emplois de nos travailleurs et nos capacités de production, nous, Européens, avons le droit de nous protéger de pratiques commerciales déloyales, d'exiger le respect de normes sociales ou environnementales et la réciprocité d'accès aux marchés. C'est le principe du juste échange, que nous voulons promouvoir.