Vous avez décidé de vous contenter du vote sur le traité, car vous saviez que le groupe UMP prendrait, lui, ses responsabilités, comme il l'a toujours fait quand il s'agit de la place de la France en Europe. J'aurais d'ailleurs apprécié, comme mes collègues, que vous ayez eu un mot, un seul, pour reconnaître qu'en ne manquant pas à la France sur ce sujet nous vous aidons, monsieur le Premier ministre.
Votre rebuffade n'est finalement pas étonnante. Elle est le témoignage de votre manque de cohérence totale sur l'Europe. Elle est aussi l'aveu implicite du mensonge de votre candidat à l'élection présidentiel ! Souvenez-vous de ses tirades : « Moi, Président, je renégocierai le traité budgétaire. »