Intervention de Jean-Louis Borloo

Séance en hémicycle du 2 octobre 2012 à 15h00
Déclaration du gouvernement en application de l'article 50-1 de la constitution sur les nouvelles perspectives européennes et débat sur cette déclaration

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Borloo :

À peine surmontée cette crise, qui avait durablement ébranlé l'équilibre européen et la zone euro, la crise des dettes souveraines survient. Les premières mesures de sauvetage de la Grèce sont engagées dès 2010 (« Eh oui ! » sur les bancs du groupe UDI), le mécanisme européen de stabilité financière est adopté, un second plan d'aide intervient en juillet 2012, et j'en passe : oui, de nombreux sommets européens se sont tenus ; oui, la crise était extrêmement grave ; oui, elle a débouché sur ce traité, qui est l'organisation, exigée par tous, de la solidarité européenne. (Applaudissements sur les bancs du groupe UDI et sur de nombreux bancs du groupe UMP.) Que vous le vouliez ou non, monsieur le Premier ministre, pendant toute cette période, la France était à la manoeuvre, et elle ne mérite pas d'être traitée de la manière dont vous vous y êtes pris dans votre discours, avec, je trouve, beaucoup d'arrogance. (Vifs applaudissements sur les bancs des groupes UDI et UMP.)

C'est au sommet du 30 janvier 2012 que les Européens sont enfin parvenus à préciser les contours et le contenu du pacte budgétaire et du mécanisme européen de stabilité. Le 2 mars, après des mois et des mois de travail acharné, les chefs d'État et de gouvernement des États membres de l'Union européenne, à l'exception du Royaume-Uni et de la République Tchèque, signaient le traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance. À ce rassemblement de vingt-cinq États, la France, le Président de la République, le gouvernement français avaient largement contribué.

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