C'est ce traité qui va être soumis à la ratification de l'Assemblée nationale. (« Eh oui ! » sur les bancs du groupe UDI.)
Monsieur le Premier ministre, je suis encore stupéfait que le candidat Hollande, candidat à la magistrature suprême – qui n'est donc pas un homme politique parmi d'autres – ait laissé penser une seconde, le temps d'une campagne électorale, avec une telle arrogance vis-à-vis de nos partenaires européens, qu'un pays, fût-ce la France, pouvait forcer les vingt-quatre autres à une renégociation. (Applaudissements sur les bancs du groupe UDI et sur de nombreux bancs du groupe UMP.)
L'Europe, ce n'est pas ça, monsieur le Premier ministre ! L'Europe, c'est le respect de l'autre, c'est une coproduction, une coopération, une collaboration, ce sont des compromis avec des gouvernements eux aussi démocratiquement élus et légitimes. Non, monsieur le Premier ministre, l'Europe, ce n'est pas la France, telle qu'elle se voit, en un peu plus grand !