J'avais en d'autres circonstances trouvé M. Borloo plus intéressant, lorsqu'il avait défendu ses convictions à l'occasion du Grenelle de l'environnement. Mais, depuis quelque temps, il confond la tribune de l'Assemblée nationale avec une scène de théâtre. Je ne me laisserai pas aller à ces polémiques. (Rires sur les bancs du groupe UMP.)
Ce qui est important, c'est ce qui se joue maintenant pour l'avenir de l'Europe, et donc celui de la France. Dire, comme il l'a fait tout à l'heure, qu'il ne s'est rien passé les 28 et 29 juin, c'est mépriser le vote du peuple français le 6 mai dernier. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) Ce jour-là justement, le peuple français a demandé que soient créées les conditions d'une réorientation de l'Europe. C'est si le peuple français n'avait pas changé de président qu'il ne se serait rien passé ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)