Intervention de Jean-Marc Ayrault

Séance en hémicycle du 2 octobre 2012 à 15h00
Déclaration du gouvernement en application de l'article 50-1 de la constitution sur les nouvelles perspectives européennes et débat sur cette déclaration

Jean-Marc Ayrault, Premier ministre :

…il suffit d'écouter ce que disent les autres dirigeants européens, les dirigeants de l'Espagne, de l'Italie et des autres pays. Les avez-vous rencontrés ? Moi, je les ai rencontrés, je les ai écoutés, et je puis vous dire que, dans tous les pays, y compris en Grèce, on a vu le vote du peuple français et l'élection de François Hollande comme un espoir. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Ne décevons pas cet espoir !

Je vous demande à nouveau votre confiance, votre soutien. Vous m'avez demandé pourquoi ma déclaration ne donnait pas lieu à un vote. Mesdames et messieurs les députés, ce n'est pas sur ma déclaration, c'est sur l'acte important de ratification, sur la loi organique, qui s'appuie sur le paquet croissance-relance de l'Europe, que je vous demande de vous prononcer. Si vous dites oui nettement, fortement, alors la France sera forte, alors la voix de la France continuera de peser, et nous verrons à nouveau l'avenir de l'Europe avec confiance et espoir. Telle est notre responsabilité.

J'aurais aimé, monsieur Borloo, monsieur Jacob, que vous soyez au niveau de l'histoire. Je regrette que vous ayez été dans le dérisoire. (Mmes et MM. les députés du groupe SRC, dont beaucoup se lèvent, applaudissent.)

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