Comme M. Tourret, je considère que nous travaillons dans des conditions difficilement supportables. Hier personne n'a cru bon de suspendre les travaux pour laisser aux députés le soin de rejoindre leur circonscription afin de participer aux cérémonies organisées à l'occasion de la commémoration du 18 juin 1940. En me rendant dans la mienne, j'ai renoncé à défendre un amendement auquel je tenais. Cela dit, le mieux est l'ennemi du bien. Il me semble à peine décent de saisir le procureur de la République sur les conditions de travail des députés, dont la vie professionnelle comporte plaisirs, avantages et stimuli qui font défaut à la plupart des travailleurs. Il revient plutôt à la commission des Lois d'aviser le Bureau que certains députés, dont je fais partie, jugent quasi intolérables les conditions dans lesquelles ils examinent les textes.