En Guyane, le foncier n'est pas encore une limite, bien que la spéculation fasse son apparition, et les personnes qui s'installent, souvent hors du cadre familial, ont une expérience très limitée. Quelques lycées agricoles et maisons familiales rurales (MFR) dispensent une formation théorique à ces jeunes, mais leur formation pratique est un peu oubliée par les fonds publics. C'est dommage, car il est important pour ces jeunes de participer à des stages. Nous avons, par ailleurs, des agriculteurs expérimentés qui savent comment réagir aux aléas propres à notre territoire et qu'il serait intéressant de rapprocher des lycéens, mais, par manque de financements, nous ne sommes pas capables d'organiser cette transmission. Nous aimerions en avoir les moyens, par le biais, par exemple, des contrats de génération.