Les chiffres parlent d'eux-mêmes. Depuis que vous êtes aux commandes, la consommation recule. Selon l'Insee, comme vous le savez, monsieur Peiro, la consommation a reculé de 0,4 % sur l'ensemble du premier semestre 2013, comme ce fut déjà le cas au dernier trimestre de l'année précédente.
Aucune mesure de ce texte n'améliore réellement le pouvoir d'achat des Français. Vous dites vouloir réduire les dépenses contraintes ; très bien, mais lesquelles ? Il n'y a rien dans ce texte sur les produits de première nécessité, rien sur le logement, rien sur les communications électroniques, rien sur l'énergie et rien sur les établissements bancaires…
Contrairement à la loi Lefebvre, vous faites peu de place aux dispositions qui améliorent concrètement la vie des gens. Il y a beaucoup de poudre aux yeux, beaucoup d'effets d'annonce et d'effets de manche, mais peu de résultats au final. Ce ne sont pas les quelques amendements, si louables soient-ils, sur les numéros surtaxés, les fausses promotions et les SMS non désirés qui changeront la donne.
Je voudrais revenir sur un autre sujet, que Mme Vautrin a abordé lors de la défense de sa motion de renvoi en commission : la réforme des assurances. Là encore, nous pensons que le Gouvernement se trompe de route.