Intervention de Josette Durrieu

Réunion du 24 septembre 2012 à 15h30
Commission de la défense nationale et des forces armées

Josette Durrieu, sénatrice :

Il y a quinze jours, je me suis rendue à Chypre avec cinq autres parlementaires pour mettre en place la Conférence interparlementaire des États membres de l'Union européenne sur la politique étrangère et de sécurité commune (PESC) et la politique de sécurité et de défense commune (PSDC). À l'évidence, l'Europe de la défense reste un mythe : sur les vingt-sept pays représentés chacun par six parlementaires, une vingtaine ne voulaient pas en entendre parler, ce qui donne à réfléchir. Sont-ils devenus autistes ?

M. Bernard Deflesselles a énuméré tout ce que nous savons faire. Ne courons-nous pas le risque d'un éparpillement ?

Mme la présidente a rappelé l'attitude des Britanniques, qui renoncent d'autant plus aisément à certaines missions que nous les assurons. Pouvons-nous supporter un tel fardeau ?

Au sein du triangle de Weimar, les ministres des affaires étrangères et de la défense français, allemands et polonais ont cosigné une lettre à Mme Catherine Ashton, haute représentante de l'UE, laquelle a beaucoup tardé à leur répondre. M. Jean-Yves Le Drian vient de la rencontrer pour parler avec elle de la défense européenne. À mon sens, les pays les plus désireux de constituer un noyau dur dans ce domaine sont la France, l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne. Cette réalité doit être au coeur de notre réflexion.

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