Qu'on puisse avoir ce débat dans une assemblée comme la nôtre me paraît normal, et j'apprécie que l'on ait évolué. Je n'ai qu'un souhait : qu'on mutualise le renseignement lui-même et ses moyens de financement. Nous en avions débattu ici même avec Mme Alliot-Marie, mais on nous avait alors opposé le principe du secret.
De fait, depuis toujours, des hommes et des femmes font du renseignement à l'extérieur de nos frontières. Je rappelle que deux soldats français ont été pris en otage il y a plusieurs années, ce qui montre combien le renseignement contribue à notre sécurité et, au-delà, à celle des Français de l'étranger, voire aussi parfois à celle d'autres pays.