La présence du ministre est suffisamment rare pour être saluée. Au vieux parlementaire que je suis, les lois de programmation inspirent toujours un certain scepticisme. La règle de l'annualité budgétaire, qui est protégée constitutionnellement – ce qui n'est pas le cas des lois de programmation –, les transforme, de plancher en dessous desquels on ne doit pas descendre, en plafonds qu'on n'atteint jamais. La suppression de 24 000 postes va-t-elle vous amener à revisiter la carte des régiments sur le territoire ? Du fait du nouveau calibrage des matériels, allez-vous enfin lancer une filière de déconstruction des appareils, créatrice d'emploi et de développement durable ?