La deuxième conférence sociale, qui s'est tenue la semaine dernière, a abordé la dimension européenne. C'est pour nous une dimension essentielle de notre action pour le redressement de notre pays et pour l'emploi.
Des sujets essentiels ont été abordés, comme la mobilisation du pacte pour la croissance en Europe et la transition énergétique, mais aussi la lutte contre le dumping fiscal et social, notamment par la création d'un salaire minimum européen. L'un d'entre eux est pour nous absolument essentiel : l'emploi des jeunes.
En France, nous avons mis en place une série de mesures utiles et concrètes comme les contrats de génération, les emplois d'avenir et les contrats aidés qui montent en puissance.
Mais si la situation des jeunes est difficile en France, elle est explosive dans d'autres pays de l'Union européenne où le taux de chômage des jeunes dépasse 50 ou 60 %, comme en Espagne ou au Portugal. Il est urgent que l'Europe agisse face à ce fléau qui est douloureux pour ces jeunes et pour leurs familles, et destructeur pour la confiance et pour la croissance sur notre continent.
Tous les moyens doivent être mobilisés pour permettre aux jeunes Européens en difficulté de trouver une solution. C'est le cas du fonds de 6 milliards d'euros, qu'il faut mobiliser rapidement. C'est aussi le cas de la « garantie jeunes » qui doit être déployée. C'est enfin le cas des dispositifs européens pour la formation, qui doivent gagner en ampleur.
Agir pour l'emploi des jeunes en Europe est un sujet essentiel. Il en va de l'avenir de l'Union européenne et de ses peuples.
Monsieur le ministre, vous savez que les députés socialistes sont totalement engagés dans cette perspective. Pouvez-vous nous dire quelles initiatives, quelles mesures sont envisagées au niveau européen pour lutter contre le chômage des jeunes ?