Madame la députée, vous évoquez un objectif global et un objectif plus précis.
L'objectif global est de redonner un sens à l'Europe sociale. Nous voulons une Europe qui marche sur ses deux pieds. Nous voulons quelle ait une préoccupation d'équilibre économique, budgétaire et financier bien sûr, mais qu'elle marche aussi sur l'autre pied, celui auquel nous tenons particulièrement : l'action sociale et en particulier la lutte contre le chômage.
Et puis, il y a le chômage des jeunes. Vous le soulignez madame, il est trop élevé en France et l'est plus encore dans beaucoup d'autres pays : dans les pays de l'Union européenne, il est en moyenne supérieur à 26 % pour les jeunes de moins de vingt-cinq ans. C'est inacceptable, chez nous comme ailleurs. S'il y a bien un point sur lequel tous les pays et toutes les institutions de l'Union européenne doivent se réunir, c'est la lutte contre le chômage des jeunes, afin de redonner un espoir, une perspective, un avenir – comme nous le faisons en France avec les emplois d'avenir ou les contrats de génération – à cette génération pour qu'elle ne soit pas sacrifiée.