Je voudrais en citer quelques-unes. Pourquoi le projet de création d'un complexe industriel unique regroupant les usines Goodyear et Dunlop, qui devait maintenir 2 000 emplois à Amiens, a-t-il échoué ? Quelle a été la réalité du plan accepté chez Dunlop en 2008 en matière d'investissement et d'emplois ? Pourquoi l'organisation du travail en quatre-huit a-t-elle été refusée, alors qu'elle existait dans toutes les usines du groupe ?
La diminution de l'activité de l'usine Goodyear a-t-elle été sciemment organisée ? Et comment peut-on laisser, pendant plusieurs mois, des salariés n'avoir effectivement une charge de travail que de deux ou trois heures par jour ? Y a-t-il eu, ou non, des actes d'intimidation et des menaces pour influencer les résultats des consultations menées, à l'époque, sur le plan proposé ? Quelle a été l'action des collectivités locales en faveur d'une résolution du conflit et dans la recherche d'un repreneur ? Quelle a été l'action du Gouvernement, et particulièrement la vôtre, monsieur le ministre ? Quelle a été l'action du Président de la République ? François Hollande et vous-même, monsieur le ministre, êtes allés assurer de votre soutien les salariés de Goodyear durant la campagne électorale en 2012.