Je vais rafraîchir la mémoire du président de la commission des affaires économique, car elle semble avoir quelques soubresauts. S'il s'en souvient – mais visiblement, ce n'est pas le cas –, nous avions déjà eu cette discussion, et j'ai été le ministre qui a sauvé le titre 60 millions de consommateurs.
,Ce qui est important aujourd'hui – interrogez les syndicats, monsieur le président – c'est que chacun ici soit conscient que l'Institut national de la consommation est l'un des outils majeurs dont disposent le Gouvernement et le ministre.
Pour ma part, je suis tout à fait prêt à retirer mon amendement : à vous entendre, monsieur le ministre, ce n'est pas la peine d'inscrire dans la loi que l'INC sera associé à la rédaction de ce rapport car vous attachez tellement d'importance à cet institut qu'il sera consulté et associé. Si c'est le cas, si j'ai bien compris ce que vous venez de dire, monsieur le ministre, je retire immédiatement mon amendement n° 455 .
Je ne veux pas entrer dans la polémique dans laquelle essayait de m'entraîner le rapporteur tout à l'heure. Je connais l'inquiétude de certains salariés de l'INC et je sais aussi à quel point ils ont la volonté d'utiliser leur savoir-faire, leur expérience et leur capacité d'informer notamment avec le magazine 60 millions de consommateurs, pour participer à l'élan qui est donné depuis plusieurs années sur ce sujet essentiel de la consommation.
Monsieur le ministre, si vous me confirmez que vous entendez les associer, notamment à la rédaction de ce rapport, je retire l'amendement dans l'instant.