Je vous remercie, Madame la ministre, d'aborder devant la Délégation cette question de la retraite des femmes. Vous avez eu raison de distinguer la génération des femmes nées dans les années soixante-dix, dont la situation se sera sans aucun doute améliorée, au moment de la retraite, des générations précédentes. Je vous félicite également des efforts que vous déployez pour faire appliquer la loi sur l'égalité professionnelle. Sous la menace d'une sanction, les entreprises comprendront rapidement où est leur intérêt.
Vous proposez d'agir sur les droits familiaux. Certes, comme l'a fait remarquer Mme la présidente, le système est complexe et les situations multiples. Mais si le principe est posé et qu'on a la volonté politique nécessaire, on trouvera des solutions. C'est un espoir pour ces générations nées avant les années soixante-dix, dont la situation m'inquiète beaucoup.
Enfin, le sort des salariés à temps partiel a toujours été l'une de mes grandes préoccupations. Comme je l'ai dit à la délégation, la loi sur la sécurisation du travail, prise après la conclusion de l'ANI, aurait pu aller plus loin en matière de temps partiel, notamment en faveur des femmes. Voilà pourquoi il me semble absolument nécessaire, dans cette loi sur les retraites, de s'intéresser au temps partiel.