Je partage et le ton et la teneur de vos propos, monsieur le ministre.
Tandis que les évolutions de la politique européenne sont bien lentes, nous avons à répondre à l'urgence de la question énergétique, notamment pour l'industrie de l'aluminium, qui est électro-intensive. Alors que les industriels ont besoin de visibilité dans le renouvellement de leur contrat énergétique, ceux dont bénéficient les usines de Saint-Jean-de-Maurienne et de Dunkerque prendront fin respectivement en 2014 et en 2017. Comment dans ces conditions assurer la pérennité de ces industries ? Or, je le répète, il y a urgence pour le secteur de l'aluminium. Que peut faire la France pour agir indépendamment de la réglementation européenne, alors même que d'autres États, notamment l'Allemagne ou la Norvège, se permettent des facilités en la matière ?
Par ailleurs, est-il possible, sans aller jusqu'à une nationalisation…