Nous vous remercions pour ces réponses et vous invitons à relayer cette urgente question énergétique – même si vous n'en êtes pas directement responsable – tant les perspectives en la matière sont inquiétantes. Cet enjeu aura en effet un impact direct sur la pérennité de nos sites industriels, et ce, dès demain matin.
Il conviendra également de songer à recourir aux nationalisations – même si nous ne saurions nier notre besoin de capitaux internationaux – ainsi qu'aux modalités d'évolution du partenariat entre la puissance publique et la capitalisation des entreprises afin d'atténuer notre perte de souveraineté. Lorsque l'on s'aperçoit par exemple que le crédit impôt recherche perçu ne représente que 25 % du budget du centre de recherche de Maizières-lès-Metz, sans doute l'État dispose-t-il du moyen de discuter avec le groupe. Et sans doute pourra-t-on élaborer des solutions, notamment dans le cadre du futur projet de loi sur la cession des sites rentables, afin d'assurer la maîtrise de nos outils industriels, et peut-être ensuite dans le cadre d'un texte sur la gouvernance des entreprises. Nous sommes à la veille de rendez-vous importants.