Je suis favorable à cette proposition de loi puisque les derniers survivants de cette période disparaissent peu à peu : ceux qui l'ont vécue ne pouvant plus la raconter, il ne nous reste plus que l'Histoire.
Compte tenu du nombre de commémorations déjà très important, comment inscrire cette date sans en faire une journée de plus et en lui donnant toute sa signification ? Face à la désaffection grandissante du public pour les commémorations, pourquoi ne pas recourir à des techniques modernes, tels qu'internet ou le cinéma ? Celles auxquelles fait appel l'Historial Charles de Gaulle à l'Hôtel national des Invalides ont permis de restaurer son attractivité. C'est également le cas d'autres lieux.
Je trouve positif d'expliquer ce qu'était le Conseil national de la Résistance, de rappeler comment, dans la France occupée, des gens de toute confession et de toute origine se sont retrouvés pour permettre à notre pays de siéger à la table des vainqueurs et de ne pas se retrouver sous administration américaine.
Cette loi, il faudra la faire vivre. À chacun – Gouvernement, inspecteurs d'académie, professeurs, élus locaux – de participer et de mettre le plus possible en valeur le Conseil national de la Résistance et ses idéaux.