Je félicite le rapporteur pour la clarté et la concision de son rapport sur un texte qui, enfin, arrive devant notre commission. La situation des zones frontalières est particulière. D'autres accords ont été signés avec la Belgique ou l'Allemagne. Je veux souligner la particularité des zones accidentées, qui rendent ces accords encore plus nécessaires et sur lesquelles je vais revenir. Je regrette qu'on n'ait pas établi de parité 5050 entre la France et l'Espagne. C'est une carence, voire une faute, du précédent gouvernement.
Je me félicite qu'il y ait un premier établissement de ce type en Europe et que l'accord porte sur l'ensemble de la zone frontalière et pas seulement la Cerdagne. C'est important ! Je remarque que ce type d'accords pourrait s'étendre à d'autres champs que le secteur sanitaire et social et cela pourrait donner des idées intéressantes aux responsables de la coopération transfrontalière. Enfin, et puisque j'ai parlé de zones accidentées, il serait intéressant que l'Europe se soucie de faciliter des communications entre les zones transfrontalières. C'est la question des routes mais aussi des TGV. Il faut des investissements pertinents pour venir au soutien de ces coopérations.