Je suis d'accord avec les propos tenus par Michel Voisin ; j'ai testé pendant deux ans un logiciel de gestion de 2 000 détenus d'un établissement pénitentiaire avant que son utilisation ne soit généralisée. Il convient en effet de conduire des tests poussés ; ne pas l'avoir fait constitue l'un des motifs des dysfonctionnements actuels.
Je tenais à vous remercier de l'analyse précise que vous avez conduite, car elle m'a convaincu. Il importe de comprendre les causes de cet échec pour tourner la page. La responsabilité s'avère politique, car on a voulu faire des économies et simplifier la paie, même si la décision des pouvoirs publics a pu résulter de conseils extérieurs à qui l'on peut imputer une partie de ce fiasco.
Une action juridique a-t-elle été lancée contre la société qui a mis au point le logiciel ?