Ce que vous décrivez correspond aussi à nos relations avec l'état-major des armées. Notre rôle n'est pas de nous substituer à la multitude de canaux, de ponts, d'organisations de coopération efficaces instaurés depuis le traité de l'Élysée, en 1963, mais de repérer, à l'avance, ce qui risque de ne pas fonctionner pour des raisons de forme, de percevoir de part et d'autre du Rhin la tension potentielle pour mieux la désamorcer. L'EMA et le ministère allemand de la défense, la DGA et son homologue allemand entretiennent des relations de travail qui ne passent pas nécessairement par l'ambassade. En revanche, celle-ci contribue à préparer chaque rencontre importante entre les deux nations et y assiste.