Notre programme de stabilité a été transmis aux autorités européennes après avoir été débattu au Parlement, à la suite de quoi la Commission a accepté de nous accorder deux années supplémentaires pour nous permettre de ramener notre économie en deçà du fameux ratio de 3 % de déficit public par rapport au PIB. Or, dans les conclusions qu'elle a formulées il y a quelques jours, une mission du Fonds monétaire international (FMI) préconise la poursuite en France de l'évolution des mécanismes du marché du travail, un accroissement de la concurrence sur le marché des biens, un assainissement budgétaire fondé à la fois sur une meilleure maîtrise des transferts sociaux et une diminution de la masse salariale publique. La Commission reprendra-t-elle à son compte ces préconisations ?
Quels États bénéficient-ils des mécanismes de soutien à la zone euro, pour quel montant et à quelle échéance ? Quels versements ont-ils été et doivent-ils encore être effectués par les différents pays contributeurs dans le cadre du mécanisme européen de stabilité ?